Un projet d’éducation artistique et culturel avec La Maréchalerie, centre d’art contemporain
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Réalisation d’un projet artistique pour deux classes de Première Spécialité Arts plastiques
L’ Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Versailles (ÉNSA Versailles), a créé en 2004 un centre d’art contemporain « La Maréchalerie ».
Cette année, elle met en place un projet d’éducation artistique et culturelle en partenariat avec le Lycée Jean Monnet (deux classes de Première Spécialité Arts plastiques encadrées par Monsieur Stéphane Houplain et l’artiste Mélissa Boucher
Qui est Mélissa Boucher ?
Mélissa Boucher, Franco-Bolivienne, après un parcours en classe préparatoire littéraire a étudié dans l’atelier de Patrick Tosani aux Beaux-Arts de Paris, dont elle sort diplômée en 2013. Elle fait partie de l’atelier collectif Le Houloc à Aubervilliers et collabore avec différentes structures en tant qu’artiste intervenante pour des ateliers artistiques et workshops.
En 2012, Mélissa a été lauréate du prix du portrait des Amis des Beaux-Arts de Paris, en 2014 elle reçoit la bourse « Looking for Paris-Texas », attribuée par l’Ambassade des Etats-Unis et l’association des Ami.e.s des Beaux-Arts, elle a alors séjourné 3 mois dans le midwest Etasunien, puis elle séjournera en 2015 dans le Wyoming dans le cadre d’une résidence de la Fondation Ucross. Mélissa a exposé dans des festivals photographiques, dans des Group shows de galeries. Mélissa a été lauréate des ami.e.s du National Museum of the Woman in the Arts en 2020 ainsi que de l’aide AIC de la DRAC en 2020 pour son projet Scrolling [faire défiler]
Melissa expérimente les possibilités et les limites de l’image. Ce qu’elle aime dans la photographie c’est son ambiguïté, les possibilités d’évocation et de projection multiples qu’elle déploie. Ses images sont une façon d’interroger le transitoire. Elles explorent souvent des formes et de notions liées à la représentation de l’intime, avec une attention récurrente pour la gestuelle. Elle s’intéresse aux à coté, angles tournants, à la présence d’objets ou de formes en apparence secondaires mais ouvrant un espace de jeu entre le documentaire et la fiction. Ses images existent finalement souvent dans le dialogue, mais aussi dans la confrontation voire dans la confusion avec d’autres genres et médiums comme le cinéma ou la littérature.
« Les compositions que l’artiste effectue lors de ses expositions révèlent que l’espace est une de ses zones d’expérimentation. Ses photographies, par la diversité de leurs formats, s’offrent alors comme des bribes d’une partition à recomposer. On remarque d’ailleurs que les intervalles qui séparent les œuvres sont tout aussi importants que ceux où elles se superposent. Ils suggèrent une approche para-cinématographique où le spectateur active ses propres séquences en collectant et agençant les scènes au gré de la circulation de son corps et de son regard. »(…) Extrait d’un texte de Thomas Fort
Au programme :
– Rencontre avec Mélissa Boucher et découverte de son atelier au Houloc (Aubervilliers)
– Ateliers au Lycée Jean Monnet
– Restitution : Exposition