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LOVE

La pièce LOVE vue au théâtre d’Aubervilliers par les élèves de 2de5 et 2de7

LOVE pièce proposée par l’Odéon au théâtre de la Commune à Aubervilliers

 Le 16 octobre 2022, les classes de 2nd 7 et 2nd 5, ont assisté à une pièce de théâtre, intitulé, Love, écrite par le célèbre dramaturge, Alexander Zeldin et mis en scène par une des troupes du théâtre de l’Odéon.

« Quand il ne reste plus rien, quand on est dans le plus grand dénuement, c’est là qe l’amour apparaît vraiment ».

Cette pièce dramatique anglaise met en scène le quotidien tumultueux lié à la cohabitation de deux familles et d’autres individus. Tout cela se passe dans un refuge d’urgence pour les personnes expulsées de leurs domiciles. La cohabitation entre ces divers foyers est mise à rude épreuve. En effet que ce soit la grossesse de l’une, le besoin d’indépendance de l’autre ou bien la barrière de la langue pour la réfugiée égyptienne et le Syrien, tout est source de tensions et provoque la discorde entre les résidents.

Tout au long de la représentation, on a pu observer quels étaient les choix du metteur en scène quand à la disposition de la salle et de la lumière. Premièrement, contrairement aux usages habituels, la salle était éclairée, les acteurs pouvaient donc voir le public, ce qui, selon les hypothèses évoquées en classe, est sûrement un moyen d’intégrer le public dans le spectacle. Deuxièmement une minorité de spectateurs était placée sur la scène, devant à droite ( ) à cour) et au milieu à gauche (à jardin) de la scène. Au dessus de la scène était installé un écran sur lequel était projeté des sur-titres, car la pièce était jouée en anglais.

Dans la pièce , plusieurs sujets sont évoqués : l’amour, l’hébergement d’urgence, la précarité. Les personnages sont porteurs d’un passé, d’une histoire qui ne laissent pas le spectateur indemne. Chacun peut se sentir concerné et touché.

La pièce alterne les moments poignants et les moments plus légers. Le passage où la grand-mère n’a pas le temps d’aller aux toilettes est particulièrement gênant. La dispute entre la mère et la réfugiée syrienne à propos d’une tasse est un grand moment de tension. En revanche lorsque la petite fille chante et danse sur scène c’est un moment plus léger.
Les moments du quotidien peuvent être transformés en drame dans cette pièce pour faire appel à la sensibilité et montrer les humiliations de la promiscuité.
Certains d’entre nous ont été surpris par le salut à la fin de la pièce : d’une part parce que les corps des comédiens étaient métamorphosés , d’autre 
part parce que les comédiens ont effectué plusieurs rappels en changeant de place à leur retour sur le bord du plateau .

A intervalles réguliers les spectateurs étaient plongés dans le noir total avec une musique lourde pesante, assourdissante qui faisait comprendre le changement d’acte.

Lorsque nous sommes sortis, nous avions besoin de parler, de débattre de cette pièce. On, pouvait entendre des « je n’ai pas tout compris », des « oh moi ça m’a beaucoup plu », ou alors « moi ça m’a fait rire quand... ». Les opinions étaient très différentes. Nous commencions tous à réfléchir au travail d’observation que nous avions à réaliser en groupe. Certains devaient observer la lumière, d’autres les costumes, les décors, les objets, la scénographie, la musique, etc. Nous avons ensuite réalisé une analyse chorale en classe : après concertation en groupes, un élève devait rapporté tout ce que le groupe avait observé sur l’élément qu’il devait observer. Cela a permis de se raconter la pièce, d’échanger et de confronter nos perceptions.
Une fois que chaque groupe a pris la parole, la pièce nous a paru beaucoup plus claire à tous !

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