Au retour de la visite des Mesnographies, les élèves de 2MRC2 partagent leurs impressions
/B_nb_commentaires>
Au retour de la visite guidée des Mesnographies, le festival international de photographie des Mesnuls, certains élèves de 2MRC2 partagent leurs impressions et présentent leur(s) photo(s) préférée(s)
"Aujourd’hui j’ai décidé de présenter une photographie de Bobby Buddy de la collection "a certain lightness". Cette photo ne porte pas de titre. Au premier plan, on observe une fleur en train de s’ouvrir, elle penche vers la droite et une sorte de couche de poils la recouvre. En arrière-plan, on observe un fond couleur taupe clair uni. J’ai choisi cette photo car j’ai l’impression de reconnaître de nombreuses femmes à l’intérieur de cette photo. Cette fleur représente, selon moi, les femmes. Cette photo peut vouloir dire que les femmes ne sont pas parfaites physiquement mais qu’elles peuvent être quand même magnifiques. Je l’ai choisie parce que j’adore les fleurs."
Jeanne
"Cette photo a été prise par Snezhana von Buedingen, elle a pour titre "Sofie et Briese". La photographe est originaire de Russie et s’est installée en Allemagne à l’âge de 24 ans. A 30 ans, elle a commencé à étudier la photographie à Cologne. Elle a été très vite attirée pat la photographie d’expérience. Elle dit : "mes projets sont souvent le fruit de rencontres accidentelles". Pour elle, il suffit de nouer une relation avec une personne et de se laisser guider par sa curiosité, son intérêt sincère. C’est ce qui s’est passé avec Sofie. Au premier plan de la photo, on découvre Sofie en train de prendre un bain, dans une baignoire de couleur blanche. De chaque côté de la baignoire, on voit des arbres. Au deuxième plan, on contemple un cheval avec une robe grise. Le cheval est en train de regarder Sofie dans son bain et, dans ce paysage à l’ombre des arbres, nous sommes invités à contempler Sofie et son cheval. J’ai choisi cette photographie car j’ai aimé l’histoire de la rencontre accidentelle entre Snezhana et Sofie. Aussi, nous n’avons pas l’habitude de voir des personnes atteintes de trisomie 21 posant comme modèle photo. Ce n’est pas commun" Emily
"Le titre de la photo est Zhiyu réalisée par Alex Huanfa Cheng en 2013. Le photographe a représenté au premier plan, sa femme nue, comme froissée dans une baignoire remplie d’eau. Cette photographie m’a interpellée car, au travers de cette feuille froissée, Zhiyu a accepté d’exposer sa fragilité et sa sensibilité face à ce qu’elle a vécu : un difficile baby blues. Pendant cette période de sa vie, elle a expliqué à son mari qu’elle se sentait comme une feuille froissée et mouillée. J’ai aussi été touchée par ce sentiment de grande vulnérabilité, peut-être dû au fait qu’elle soit représentée nue dans cette baignoire." Sarah
En 2018, Alexa Vachon a publié Rise, une série de photos représentant une équipe féminine de football à Berlin composée de réfugiées venues d’Afghanistan, d’Iran, de Syrie, de Somalie et d’Albanie. J’ai choisi une photo représentant deux femmes, l’une assise, l’autre allongée sur un terrain de foot. Au premier plan, on voit des crampons et une gourde. Cette photo m’a interpellé car je suis pour que toutes les femmes aient le droit de jouer au football et pour qu’elles puissent pratiquer tous les sports. Kyllian
" J’ai décidé de présenter "Preuves d’amour" de Camille Gharbi.
Dans cette série de photos, l’auteure souhaite dénoncer les violences faites aux femmes et en particulier les cas de féminicides. Elle dénonce le fait que ces violences sont trop mises à l’écart, qu’on n’en parle pas assez. En France, tous les trois jours, une femme meurt sous les coups de son compagnon ou ex compagnon. Ce qui revient à environ 120 morts en 1 an. J’ai choisi une photo en particulier qui m’interpelle et dont je veux parler. Il s’agit de celle du fer à repasser. Elle m’a touchée car je trouve ça horrible et inhumain de faire ça à quelqu’un, que ce soit un homme ou une femme. Rien que de penser à l’idée de mettre fin aux jours d’une personne de cette façon me choque, je trouve ça pathétique. Je trouve qu’on ne se rend pas assez compte de ce qui se passe pour les femmes dans le monde. Depuis toujours, elles ont été soumises aux hommes qui se sentent supérieurs. Cette cause m’intéresse et me touche beaucoup. C’est pour ça que je voulais donner mon avis sur cette photo." Lucie
"J’ai choisi la série de photographies "Preuves d’amour" de Camille Gharbi. Elle est française, née en 1984 et elle vit à Pantin. Cette série décrit tous les objets du quotidien qui ont été utilisés pour tuer des femmes : des ciseaux, un oreiller, un stylo, une enceinte, un fer à repasser, un cutter, un briquet, un couteau... Des armes plus dangereuses les unes que les autres mais aussi des objets qu’on n’imaginent pas être utilisés pour tuer des femmes. Cette série d’images est très choquante et c’est la raison de mon choix." Nathan